Les fraudes, de plus en plus de mal pour passer

L'IBAMA aime bien mobtrer ce genre d évenement afin de prouver son efficacité...mais bon...c'est qu'un envoi qui n'a pas passé parmi les nombreux qui sont passés entre les gouttes même si en effet cela devient de plus en plus difficile...et que les exportateurs essayent de respecter au mieux la loi....encore une fois...c'est la pression de leurs clients pour obtenir des poissons qui savent pertinament interdit d'export...la menace de perdre un bon client est grande...les importateurs se trournent vers les exportateurs qui osent envoyer les poissons interdit,...meme en faible quantité...

Il est quand même incroyable de penser que encore aujourd'hui malgré plusieures années d'interdictions il s'exporte encore de manière hebdomadaire une moyenne de 500 Hypancistrus zebra...

A++
Yann

Merci pour toutes ces infos, Serge et Yann ! Au fait, Serge, tu te mets au portugais, maintenant ?

Le Dr Géry m'avait parlé de ces cas où des espèces nouvelles étaient vite braconnées au temps où il s'occupait de l'INPA avec quelques autres chercheurs étrangers. La seule parade qu'ils avaient trouvée, c'était de faire d'abord reproduire sur place les poissons avant même d'en annoncer la découverte et de publier. Malheureusement, aujourd'hui, c'est la course à la notoriété, et certains publient dès la découverte faite, sans penser aux éventuelles conséquences, qu'ils doivent pourtant connaître. Je ne juge pas, et je comprends que le gars qui a sué sans et eau pour trouver un nouveau poisson soit porté par l'excitation et en parle de suite, mais je trouve ça dommage.

Tout comme il est dommage que l'IBAMA ne se dote pas d'une structure qui rassemblerait les meilleurs éleveurs du Brésil (ou d'ailleurs) pour faire multiplier de suite toute nouvelle espèce de poisson (pour rester dans notre sujet, car ça pourrait s'appliquer à d'autres domaines)). Cela permettrait d'enrayer de suite le braconnage à ce niveau, et le gouvernement brésilien ferait certainement des économies en investissant dans une telle structure, plutôt qu'à essayer de déployer des moyens souvent inefficaces en pleine forêt amazonienne... Mais peut-être y a-t-il derrière d'autres enjeux : les autorités brésiliennes préférant voir quelques-uns s'adonner au braconnage plutôt qu'au trafic de drogue ? Allez savoir !

serge tu peu traduire stp

philrédac a écrit:Merci pour toutes ces infos, Serge et Yann ! Au fait, Serge, tu te mets au portugais, maintenant ?

Oui, obligé. J'ai un copine portugaise (surtout rien dire à ma femme)

Eric, tu.........

eric6767 a écrit:serge tu peu traduire stp

En gros, il est dit que 43 sujets d'Apistogramma mendezi (espèce interdite d'exportation) ont été trouvés dans un lot de 600 et quelques poissons d'ornement. Et que lorsqu'il y a ne serait-ce qu'un seul individu d'une espèce protégée qui est trouvé dans une cargaison, c'est l'ensemble de la cargaison qui est confisquée. C'est un transporteur qui travaille pour une entreprise de Belem. Le responsable s'est vu infligé une amande de 1.650 Reals en plus de la confiscation de la cargaison.

Je laisse Serge mieux développer la traduction, puisqu'apparemment, il est particulièrement doué pour les langues...

merci pour la traduction phil